Les 3 dojos de Ramonville (31)
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Les 3 dojos de Ramonville (31)
Aux environs de l'année 1975 je viens de passer mon diplôme d'état de Professeur de Judo et Jean-Louis JUAN (C.T.R de la ligue) me propose de m'occuper du club de Ramonville dans la banlieue toulousaine. Je m'appercois rapidement de la raison pour laquelle aucun autre professeur ne veux de ce poste. Les cours se donnent dans une salle de classe désaffectée et sale. Il faut monter et démonter les tapis à chaque cours. Le club compte une trentaine de licenciés et le niveau technique est catastrophique. Pire les enfants qui sont là depuis plusieurs années ont tous des problème de lombaires, mon prédécesseur leur faisant faire des abdominaux de façon totalement débile.Je reprends le club en mai et au bout de quelques mois j'ai déja une soixantaine d'élèves et il me faut absolument une autre salle. Je vais donc mendier auprés du maire qui m'accorde une ancienne salle de classe en préfabriqué, sans sanitaires et sans vestiaires bien sur.
Le préfabriqué tel que nous l'avons perçu
Normalement la salle devait être remise en état durant les congés d'été par les employés de mairie. Au bout de deux mois les travaux avaient trés peu avancés pour cause d'incessantes pauses "clopes et vin rouge" du dit personnel. Je me met donc au travail avec quelques élèves et nous arrivons à terminer la salle pour la rentrée de septembre. Nous créons même le premier plancher élastique de la région. (sur pneus, les rats pas la suite adorerons y faire leurs nids).Et l'aventure commence. Je démarre une section de YOSEIKAN BUDO, discipline que vient de créer Hiroo MOCHIZUKI. Au moment de mon départ pour Paris, trois ans plus tard, le club comptera 300 licenciés (200 en judo et 100 en yoseikan-budo). Il n'y que deux petits radiateurs pour chauffer un local de 200 m2 et de l'eau froide pour les douches, par contre nous avons une buvette avec un réfrigérateur. Je pense que c'est pour cela qu'Alain FLOUTARD nous rejoint rapidement.Parmi les premiers inscrits (par leur maman) Laurence, Sébastien et Patrice VEGLIO Laurence et Patrice passeront plus tard leur ceinture noire (il y en avait encore en Yoseikan) devant Hiroo MOCHIZUKI et seront les seuls reçus sur une dizaine de candidats bien que tous deux blessés.Au fait la maman de ces bambins s'appelait Eliane et deviendra ma femme quelques années plus tard. Elle héritera ensuite du titre de "Mamie Budo". D'autres pratiquants passeront également divers grades en Yoseikan-Budo : Jacques PLOT (2èm dan), Gilbert PRUDHOMME, Michel PEYRONEN et les frères FRIDMAN le 1er dan.
Entrainement dans la salle terminée.
Maé Tobi Géri (pour la frime, on était jeune) sur Jacques PLOT qui sera le 1er français à obtenir le 2ème dan de Yoseikan Budo sur examen (à Clermont Ferrand).
Ayant compris les leçons de Charly du Samourai je décidais de faire venir en stage des experts en Yoseikan Budo afin d'élever le niveau dans la région. Le premier à venir sera Gérard OLIVIER (4° dan) qui revient de passer deux ans au YOSEIKAN (au japon) comme uchi deshi du Maïtre Minoru MOCHIZUKI. Je fut le premier et un des seuls en France à lui demander de diriger un stage. Il semble qu'à cette époque il était assez mal vu d'aller s'entrainer chez le maître, celui-ci n'ayant pas la même vision du Budo que son fils. Je ne découvrirais cela bien sur que quelques années plus tard.Par la suite viendront Mathieu MANGIONNE (3° dan), Pierre HELLEY (3° dan), Henri (7° dan) et Mitsu (4° dan) WATANABE, Gabriel MICHAUD (7° dan) et enfin Hiroo MOCHIZUKI.
Henri WATANABE et son frère Mitsu.
Ce stage à Ramonville fut un véritable succès, du moins au départ. Il y avait 150 pratiquants d'Aîkido et de Karaté tous élèves d'Hiroo.Celui ci expérimenta à cette occasion le travail en musique en jouant du tam-tam sur un baril de lessive emprunté à Eliane. Si tous le monde fut surpris, les anciens professeurs, trés traditionalistes, furent eux scandalisés et plusieurs d'entre eux décidérent ce jour que le Yoseikan Budo n'était pas fait pour eux. Par contre les jeunes pratiquants étaient vraiment motivés et certains faisaient plusieurs centaines de kilométres pour venir à mes cours du samedi : Michel PEYRONEN s'était installé à SAINT GAUDENS où il avait ouvert un club ; Jean-Pierre PICHEREAU (aujourd'hui 7° dan) n'était alors que ceinture marron et venait de Tarbes préparer son 1er dan avec deux de ses élèves ceintures vertes qui ont également fait leur chemin depuis Mario AMBROSINI (6° dan) et Michel SANCHEZ.
Stage à Ramonville avec Hiroo MOCHIZUKI en 1977.
La section judo se developpera également puisque passant de 30 à 200 licenciés en quatre ans. Plusieurs ceintures noires seront également formées durant cette période : Gilbert PRUDHOMME (2° dan), Jacques PLOT (1er dan), Philippe MESTRE (1° dan), MICHAUX (1° dan). Devant le succés tant en effectifs qu'en résultats en compétition ou lors des passages de grade la municipalité décide enfin de construire un véritable dojo. Il sera magnifique et terminé à peine trois mois avant mon départ pour Paris en juillet 1977. Devant la notoriété du club et la beauté du dojo il n'y aura aucun problème pour me trouver un successeur : Jean-Louis JUAN en personne se proposera pour reprendre le club. La section Yoseikan-Budo sera bien sur évincée rapidement du nouveau dojo. Elle sera reprise en main par Gilbert PRUDHOMME.
Ne me dites pas que la pose est cucul. Je le sais. Mais c'est la seule photo que j'ai trouvé où je suis avec mes deux assistants de l'époque Jacques PLOT (2° dan YB et 1er dan Judo) et Gilbert PROUDHOM (2° dan judo et 1er dan YB)
J'ai eu le plaisir de revenir dans ce dojo récemment (30 ans aprés en être parti), à deux reprises, à l'invitation d'Alain FLOUTARD (qui y pratique le Karaté-contact) pour y diriger des stages de Kyusho-Jitsu dont un en compagnie de Will HIGGINBOTHAM. Lors de ces deux stages la salle était archi-pleine et cela m'a réchauffé le coeur.
Stage d'initiation au Kyusho-Jitsu en 2006
Stage avec Will HIGGINBOTHAM lors de la tournée européenne en avril 2008.
Quand à la section judo elle se porte fort bien et accueille de nombreux experts. Bien entendu je ne suis cité nulle part sur le site du club. A croire que le club a été créé et le dojo construit aprés mon départ.
Le préfabriqué tel que nous l'avons perçu
Normalement la salle devait être remise en état durant les congés d'été par les employés de mairie. Au bout de deux mois les travaux avaient trés peu avancés pour cause d'incessantes pauses "clopes et vin rouge" du dit personnel. Je me met donc au travail avec quelques élèves et nous arrivons à terminer la salle pour la rentrée de septembre. Nous créons même le premier plancher élastique de la région. (sur pneus, les rats pas la suite adorerons y faire leurs nids).Et l'aventure commence. Je démarre une section de YOSEIKAN BUDO, discipline que vient de créer Hiroo MOCHIZUKI. Au moment de mon départ pour Paris, trois ans plus tard, le club comptera 300 licenciés (200 en judo et 100 en yoseikan-budo). Il n'y que deux petits radiateurs pour chauffer un local de 200 m2 et de l'eau froide pour les douches, par contre nous avons une buvette avec un réfrigérateur. Je pense que c'est pour cela qu'Alain FLOUTARD nous rejoint rapidement.Parmi les premiers inscrits (par leur maman) Laurence, Sébastien et Patrice VEGLIO Laurence et Patrice passeront plus tard leur ceinture noire (il y en avait encore en Yoseikan) devant Hiroo MOCHIZUKI et seront les seuls reçus sur une dizaine de candidats bien que tous deux blessés.Au fait la maman de ces bambins s'appelait Eliane et deviendra ma femme quelques années plus tard. Elle héritera ensuite du titre de "Mamie Budo". D'autres pratiquants passeront également divers grades en Yoseikan-Budo : Jacques PLOT (2èm dan), Gilbert PRUDHOMME, Michel PEYRONEN et les frères FRIDMAN le 1er dan.
Entrainement dans la salle terminée.
Maé Tobi Géri (pour la frime, on était jeune) sur Jacques PLOT qui sera le 1er français à obtenir le 2ème dan de Yoseikan Budo sur examen (à Clermont Ferrand).
Ayant compris les leçons de Charly du Samourai je décidais de faire venir en stage des experts en Yoseikan Budo afin d'élever le niveau dans la région. Le premier à venir sera Gérard OLIVIER (4° dan) qui revient de passer deux ans au YOSEIKAN (au japon) comme uchi deshi du Maïtre Minoru MOCHIZUKI. Je fut le premier et un des seuls en France à lui demander de diriger un stage. Il semble qu'à cette époque il était assez mal vu d'aller s'entrainer chez le maître, celui-ci n'ayant pas la même vision du Budo que son fils. Je ne découvrirais cela bien sur que quelques années plus tard.Par la suite viendront Mathieu MANGIONNE (3° dan), Pierre HELLEY (3° dan), Henri (7° dan) et Mitsu (4° dan) WATANABE, Gabriel MICHAUD (7° dan) et enfin Hiroo MOCHIZUKI.
Henri WATANABE et son frère Mitsu.
Ce stage à Ramonville fut un véritable succès, du moins au départ. Il y avait 150 pratiquants d'Aîkido et de Karaté tous élèves d'Hiroo.Celui ci expérimenta à cette occasion le travail en musique en jouant du tam-tam sur un baril de lessive emprunté à Eliane. Si tous le monde fut surpris, les anciens professeurs, trés traditionalistes, furent eux scandalisés et plusieurs d'entre eux décidérent ce jour que le Yoseikan Budo n'était pas fait pour eux. Par contre les jeunes pratiquants étaient vraiment motivés et certains faisaient plusieurs centaines de kilométres pour venir à mes cours du samedi : Michel PEYRONEN s'était installé à SAINT GAUDENS où il avait ouvert un club ; Jean-Pierre PICHEREAU (aujourd'hui 7° dan) n'était alors que ceinture marron et venait de Tarbes préparer son 1er dan avec deux de ses élèves ceintures vertes qui ont également fait leur chemin depuis Mario AMBROSINI (6° dan) et Michel SANCHEZ.
Stage à Ramonville avec Hiroo MOCHIZUKI en 1977.
La section judo se developpera également puisque passant de 30 à 200 licenciés en quatre ans. Plusieurs ceintures noires seront également formées durant cette période : Gilbert PRUDHOMME (2° dan), Jacques PLOT (1er dan), Philippe MESTRE (1° dan), MICHAUX (1° dan). Devant le succés tant en effectifs qu'en résultats en compétition ou lors des passages de grade la municipalité décide enfin de construire un véritable dojo. Il sera magnifique et terminé à peine trois mois avant mon départ pour Paris en juillet 1977. Devant la notoriété du club et la beauté du dojo il n'y aura aucun problème pour me trouver un successeur : Jean-Louis JUAN en personne se proposera pour reprendre le club. La section Yoseikan-Budo sera bien sur évincée rapidement du nouveau dojo. Elle sera reprise en main par Gilbert PRUDHOMME.
Ne me dites pas que la pose est cucul. Je le sais. Mais c'est la seule photo que j'ai trouvé où je suis avec mes deux assistants de l'époque Jacques PLOT (2° dan YB et 1er dan Judo) et Gilbert PROUDHOM (2° dan judo et 1er dan YB)
J'ai eu le plaisir de revenir dans ce dojo récemment (30 ans aprés en être parti), à deux reprises, à l'invitation d'Alain FLOUTARD (qui y pratique le Karaté-contact) pour y diriger des stages de Kyusho-Jitsu dont un en compagnie de Will HIGGINBOTHAM. Lors de ces deux stages la salle était archi-pleine et cela m'a réchauffé le coeur.
Stage d'initiation au Kyusho-Jitsu en 2006
Stage avec Will HIGGINBOTHAM lors de la tournée européenne en avril 2008.
Quand à la section judo elle se porte fort bien et accueille de nombreux experts. Bien entendu je ne suis cité nulle part sur le site du club. A croire que le club a été créé et le dojo construit aprés mon départ.
Dernière édition par Jean-Paul Bindel le Mar 20 Déc 2011 - 22:02, édité 3 fois
Re: Les 3 dojos de Ramonville (31)
Aucune importance Jean Paul le principal c'est le souvenir des anciens ( et anciennes ) pour les nouvelles générations il ne faut pas attendre un merci !!
et puis il y a ceux qui veulent oublier , ont ils peur de leur jeunesse passée ???
Tu as laissé un merveilleux sillage derrière toi et regarde encore en avant il reste du chemin à faire et des éléves à former que je sache ??
patoune ( michele )
et puis il y a ceux qui veulent oublier , ont ils peur de leur jeunesse passée ???
Tu as laissé un merveilleux sillage derrière toi et regarde encore en avant il reste du chemin à faire et des éléves à former que je sache ??
patoune ( michele )
Re: Les 3 dojos de Ramonville (31)
Bonjour Jean Paul,
Je suis tombée relativement par hasard sur ce site, et plus particulièrement sur votre message. Sa lecture m'a été très enrichissante, bien que j'ai ressenti une pointe d'amertume (aigreur ?) lors de certains passages, notamment la fin.
Je suis pratiquante au club de judo de Ramonville depuis une vingtaine d'année, à vrai dire j'y suis quasiment née car Jean Louis Juan est mon père, j'ai donc marché très tôt sur les tatamis. J'ai toujours eu du mal à comprendre ce besoin de reconnaissance qu'ont les gens, peut être parce que mon père n'en a jamais manifesté aucun besoin, malgré le niveau qu'il a atteint (et, je peux le dire, cela n'a pas été facile) et la place qu'il occupe aujourd'hui. J'ai toujours été fière de lui parce qu'il a toujours montré un profond désintérêt pour tout ce qui pouvait/aurait pu le mettre en avant. Pour vous dire, il hésite souvent (pour ne pas dire à chaque fois) à mettre sa ceinture rouge et blanche lors des rassemblements, il se fiche bien de côtoyer des personnes "importantes" (dans le monde du judo, j'entends), se contrefout d'être cité, reconnu, "aimé". C'est, je le crois sincèrement, une qualité.
Je ferai lire vos mots aux personnes concernées, peut être me parleront elles de vous, si c'est le cas, j'en serai ravie, j'aime apprendre et entendre les souvenirs. Pour autant, un nom sur un site n'a que bien peu de valeur, je pense que vous devez être assez sage pour le comprendre, et l'accepter. Vous savez et vos proches savent ce que vous avez fait, à quoi bon chercher l'admiration dans les yeux de parfaits inconnus ? Les arts martiaux nous apprennent la modestie, mais surtout l'honneur, j'ose croire que ces valeurs sont importantes, quelques que soient les générations.
Sachez que le club se porte réellement bien, parce qu'il est rempli de gens compétents mais aussi et surtout parce que chacun s'y sent chez soi, peu importe qui a posé la première pierre. Un club se fait vivre au jour le jour et années après années, tous en sont un peu les "parents" car tous le perpétuent et l'entrainent un peu plus loin.
Très cordialement
Je suis tombée relativement par hasard sur ce site, et plus particulièrement sur votre message. Sa lecture m'a été très enrichissante, bien que j'ai ressenti une pointe d'amertume (aigreur ?) lors de certains passages, notamment la fin.
Je suis pratiquante au club de judo de Ramonville depuis une vingtaine d'année, à vrai dire j'y suis quasiment née car Jean Louis Juan est mon père, j'ai donc marché très tôt sur les tatamis. J'ai toujours eu du mal à comprendre ce besoin de reconnaissance qu'ont les gens, peut être parce que mon père n'en a jamais manifesté aucun besoin, malgré le niveau qu'il a atteint (et, je peux le dire, cela n'a pas été facile) et la place qu'il occupe aujourd'hui. J'ai toujours été fière de lui parce qu'il a toujours montré un profond désintérêt pour tout ce qui pouvait/aurait pu le mettre en avant. Pour vous dire, il hésite souvent (pour ne pas dire à chaque fois) à mettre sa ceinture rouge et blanche lors des rassemblements, il se fiche bien de côtoyer des personnes "importantes" (dans le monde du judo, j'entends), se contrefout d'être cité, reconnu, "aimé". C'est, je le crois sincèrement, une qualité.
Je ferai lire vos mots aux personnes concernées, peut être me parleront elles de vous, si c'est le cas, j'en serai ravie, j'aime apprendre et entendre les souvenirs. Pour autant, un nom sur un site n'a que bien peu de valeur, je pense que vous devez être assez sage pour le comprendre, et l'accepter. Vous savez et vos proches savent ce que vous avez fait, à quoi bon chercher l'admiration dans les yeux de parfaits inconnus ? Les arts martiaux nous apprennent la modestie, mais surtout l'honneur, j'ose croire que ces valeurs sont importantes, quelques que soient les générations.
Sachez que le club se porte réellement bien, parce qu'il est rempli de gens compétents mais aussi et surtout parce que chacun s'y sent chez soi, peu importe qui a posé la première pierre. Un club se fait vivre au jour le jour et années après années, tous en sont un peu les "parents" car tous le perpétuent et l'entrainent un peu plus loin.
Très cordialement
Sil- Nombre de messages : 2
Age : 37
Localisation : Ramonville (31)
Date d'inscription : 23/01/2010
Re: Les 3 dojos de Ramonville (31)
Je ne pense pas que 35 ans aprés il y ait grand monde qui se souvienne de moi à RAMONVILLE mais sait-on jamais.
Amertume ? Je ne pense pas. Depuis mon départ j'ai eu bien d'autres expériences beaucoup plus désagréables dont je me suis remis, parfois assez longtemps après.
Ceci dit il est vrai que j'aime être aimé. Je pense que celui qui dit le contraire est un menteur et un hypocrite. On peut vivre sans, c'est vrai, mais c'est quand même plus agréable. Je compte toujours une centaine d'élèves en région toulousaine, plus de karatékas désormais que de judokas, peut être auront nous l'occasion de nous voir un de ces jours.
Mes amitiés à ton père.
Amertume ? Je ne pense pas. Depuis mon départ j'ai eu bien d'autres expériences beaucoup plus désagréables dont je me suis remis, parfois assez longtemps après.
Ceci dit il est vrai que j'aime être aimé. Je pense que celui qui dit le contraire est un menteur et un hypocrite. On peut vivre sans, c'est vrai, mais c'est quand même plus agréable. Je compte toujours une centaine d'élèves en région toulousaine, plus de karatékas désormais que de judokas, peut être auront nous l'occasion de nous voir un de ces jours.
Mes amitiés à ton père.
Re: Les 3 dojos de Ramonville (31)
Peut être des personnes telles que Bernard Mangin, ou Michel Megessier vous diront quelque chose ? Si oui ils sont toujours là, et pratiquent encore à l'occasion.
Pour ma part, je pense qu'il y a plusieurs façon "d'aimer être aimé", certains se contentent d'apprécier être aimer par ceux qu'ils aiment, car sur ce point, nous sommes d'accord, personne ne dira le contraire. Bien sûr ensuite il s'agit de psychologie, peut être même un peu de philosophie, alors j'en resterai là.
Je lui transmettrai et, je pense, qu'il vous enverra les siennes en retour.
A un de ces jours peut être, j'en parlerai autour de moi pour, pourquoi pas, organiser quelque chose.
Pour ma part, je pense qu'il y a plusieurs façon "d'aimer être aimé", certains se contentent d'apprécier être aimer par ceux qu'ils aiment, car sur ce point, nous sommes d'accord, personne ne dira le contraire. Bien sûr ensuite il s'agit de psychologie, peut être même un peu de philosophie, alors j'en resterai là.
Je lui transmettrai et, je pense, qu'il vous enverra les siennes en retour.
A un de ces jours peut être, j'en parlerai autour de moi pour, pourquoi pas, organiser quelque chose.
Sil- Nombre de messages : 2
Age : 37
Localisation : Ramonville (31)
Date d'inscription : 23/01/2010
Re: Les 3 dojos de Ramonville (31)
Nous sommes en décembre 2011 et je suis toujours disponible pour participer à un événement à Ramonville. Nous le ferons d'ailleurs avec le Karaté-Contact à l'occasion de l'anniversaire du décès de mon ami Alain Floutard.
Re: Les 3 dojos de Ramonville (31)
Cher maitre Bindel, j'ai eu beaucoup de plaisir à vous lire est-ce du à de la nostalgie ? certainement. Car l'evocation de ceux que j'ai apprecié, pratiqué et qui ont fait le yoseikan tel que Jean Paul Bindel, Henri et Mitsu Watanabé, Gérard Olivier etc.. sont maintenant inconnu malheureusement de la nouvelle generation de yoseikan budoka ce qui est fort dommage . De cette premiere generation il ne reste actuellement plus personne au yoseikan budo du effectivement à des departs suite à des divergences pour les l'un ou malheureusement à des disparitions pour d'autres (Gabriel Michaud). Seul finalement Jean-Pierre Pichereau demeure encore pres du maitre Mochizuki apres un retrait notoire deliberé de quelques années.
Concernant votre envie d'etre aimé, n'est elle pas ma fois légitime; qui rejette l'amour de son prochain : personne. Ce desir je le concede doit s'appuyer sur un amour véritable reciproque, il ne doit-etre la pour entretenir son ego .
Concernant votre envie d'etre aimé, n'est elle pas ma fois légitime; qui rejette l'amour de son prochain : personne. Ce desir je le concede doit s'appuyer sur un amour véritable reciproque, il ne doit-etre la pour entretenir son ego .
moi- Nombre de messages : 41
Localisation : Aix en provence (13)
Date d'inscription : 12/02/2010
Re: Les 3 dojos de Ramonville (31)
Effectivement tous les anciens ont disparus. J'ai vu récemment Mario AMBROSINI qui lui aussi a pris ses distances avec le YOSEIKAN. Il a monté une salle à COURSAN dans l'aude où j'ai une maison.
Quand à Gaby MICHAUD il demeure maintenant dans le Tarn et n'enseigne plus.
Quand à Gaby MICHAUD il demeure maintenant dans le Tarn et n'enseigne plus.
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