Affreuse nouvelle!

Nous apprenons à l'instant le décès de notre ami Alain Floutard ,budoka et membre fondateur de l'AEKJ.
Alain ,l'ami à la perpétuelle bonne humeur nous a quitté cette nuit (crise cardiaque).
Adieu vieux frère!!!!
Nous vous tenons au courant des dates de cérémonie et autres sur le forum.

Hommage à Alain.

Nous venons de perdre, j’ai perdu un ami cher, un vieux frère d’arme, un vieux guerrier, avec qui j’ai partagé 6 ans de passion sur les tapis. Faite de coups de poing, de coups de lattes, de coups de gueules mémorables, de rires, de complicité, de repas bien arrosés, de forfaits explosés, qui donnèrent naissance à ce projet, mettre par écrit cette passion.
Projet complétement fou, qui fut mis en forme par les cahiers techniques et toute la structuration des formations KJ.

Au début de cette aventure, nous étions bourrés de doutes, mais au fil du temps on prit conscience de la nécessité de ce travail, c’était une évidence !
Il avait eu ce déclic, un soir de bringue après un stage à Théza… et sans prétention on échafauda cette connerie… ! Le mal de tête passé, on se mit à rédiger. Sans le savoir, une amitié forte naissait.

Ses cahiers sont les fondations de l’AEKJ dont il était un pilier.
Cette structure fut l’idée de, Franck T, Alain B, Manu B, afin d’aider Jean Paul dans le développement du KJ en France. L’équipe dirigeante fut au départ composée de Jean Paul, Franck, Alain 1, Alain 2, Manu, Bernard, William, Sam et moi.
Cette association était chère à Alain, pour l’amitié qui lie toujours ses membres et pour tout ce qui a été accompli, grâce à cette passion commune partagée.
Il s’y est investi la tête dans le guidon, peut-être trop ! Mais c’était sa nature, transmettre un message, léguer un savoir, peut-être par déformation professionnelle ? En tout cas, Il a réussi cette transmission avec brio.

Au fil du temps d’autres passionnés nous ont rejoints, la majorité d’entre eux, furent intronisés sous le ‘’foufounier’’ Sorte de rite sous cet arbre, sorti de la connerie qu’il avait dans la tête, certains soirs de troisième mi-temps… souvent clôturé par le Kata de l’aiguille ! Autre connerie qu’il aimait raconter après un air d’accordéon.

A la demande de son épouse, pour sa mémoire et par profond respect pour lui, je ferai en sorte d’aller au bout de notre projet commun. C’est ce qu’il souhaitait, terminer les cahiers que nous avions en préparation.

Il y a des personnes que l’on croise et qui vous laisse des traces indélébiles, c’était l’un de cela.
Ta disparition prématurée, nous laisse, me laisse un grand vide.

Amitié vieux frère, tu nous manqueras.