des Arts Martiaux au 7 ème Art
4 participants
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des Arts Martiaux au 7 ème Art
Pas trés légal mais ce n'est pas moi qui les ai téléchargées
alors profitons en
ici : les septs Samouraïs
UN film japonnais de 1954 de Akira Kurosawa , Shinobu Hashimoto et Hideo Oguni
avec Takashi Shimura et Toshiro Mifune
Dans le Japon médiéval, des paysans sont fréquemment attaqués par des bandits de grands chemins, qui les dépossèdent de leurs récoltes. Lassés par leurs méfaits, et sur les conseils des anciens, ils décident de recruter un groupe de Samouraïs pour défendre leur village.
Mais la partie s'annonce difficile : comment trouver des hommes d'honneur, prêts à risquer leur vie pour défendre les intérêts de paysans qui n'ont à leur proposer en échange de cette protection que quelques bols de riz ?
Place au film en suivant ce lien:
http://www.megavideo.com/?d=234WS5YF
IMPORTANT/
Ps chez mégavidéo , le visionnage est limité, lorsque cela intervient, il suffit de débrancher et rebrancher son "routeur" , attendre que la ligne internet revienne (environs 1 minute) recharger la page en ayant pris soins auparavant de repérer avec le compteur ou vous en êtes du film en générale 72 min soit 1h10.
Si le film est régulièrement entrecoupé c'est soit que votre ordi ou configuration est trop légère, soit que le serveur mégavidéo est surpeuplé, dans ce cas, envoyer la vidéo, mettre sur pause durant un petit quart d'heure avant de déguster.
bon film
alors profitons en
ici : les septs Samouraïs
UN film japonnais de 1954 de Akira Kurosawa , Shinobu Hashimoto et Hideo Oguni
avec Takashi Shimura et Toshiro Mifune
Dans le Japon médiéval, des paysans sont fréquemment attaqués par des bandits de grands chemins, qui les dépossèdent de leurs récoltes. Lassés par leurs méfaits, et sur les conseils des anciens, ils décident de recruter un groupe de Samouraïs pour défendre leur village.
Mais la partie s'annonce difficile : comment trouver des hommes d'honneur, prêts à risquer leur vie pour défendre les intérêts de paysans qui n'ont à leur proposer en échange de cette protection que quelques bols de riz ?
Place au film en suivant ce lien:
http://www.megavideo.com/?d=234WS5YF
IMPORTANT/
Ps chez mégavidéo , le visionnage est limité, lorsque cela intervient, il suffit de débrancher et rebrancher son "routeur" , attendre que la ligne internet revienne (environs 1 minute) recharger la page en ayant pris soins auparavant de repérer avec le compteur ou vous en êtes du film en générale 72 min soit 1h10.
Si le film est régulièrement entrecoupé c'est soit que votre ordi ou configuration est trop légère, soit que le serveur mégavidéo est surpeuplé, dans ce cas, envoyer la vidéo, mettre sur pause durant un petit quart d'heure avant de déguster.
bon film
Dernière édition par Stephane Sterling Ribeyre le Mer 29 Sep 2010 - 18:06, édité 7 fois (Raison : Mise à jour du lien sept 2010)
Re: des Arts Martiaux au 7 ème Art
Salut,
C'est un bon film, même si sa réalisation n'est pas "hollywoodienne", Il ya des passages tristes, drôles, émouvants.
J'ai tout de même une pensée pour le "samurai" de la couverture, qui en fait n'est pas un samurai, et qui est tourné en bourrique durant tout le film.
Très bon film.
C'est un bon film, même si sa réalisation n'est pas "hollywoodienne", Il ya des passages tristes, drôles, émouvants.
J'ai tout de même une pensée pour le "samurai" de la couverture, qui en fait n'est pas un samurai, et qui est tourné en bourrique durant tout le film.
Très bon film.
Victor Moukarzel- Nombre de messages : 29
Age : 38
Localisation : Toulouse (31)
Date d'inscription : 08/12/2008
LES 7 SAMOURAÏS
Victor parle de Toshiro Mifune. Un acteur dons je ne connais le parcours martial mais il serait intéressant de s'y atteler, si sa maîtrise des arts martiaux dans CE film n'est pas vraiment flagrantes, il en va autrement dans d'autres comme " la légende du grand judo" ou encore un autre film " Barberousse " où il y tient le rôle de chef d'un hôpital de campagne. Mis a part ces 2 films et d'autres, Toshiro Mifune avait un grand sens de l'auto-dérision et surtout un sens inné pour jouer le colérique, ce qui en a effrayé plus d'un lors de ses premiers castings et l'a amener par la suite a ce genre de rôles. Très peu connu en occident si ce n'est qu'a travers les 7 mercenaires, La bataille de Midways, Soleil rouge avec C. Branson, il était une icône au Japon jusqu'à la sortie de Shogun qui a un bien écorché sa réputation. A tous les coups, il aurait été bien plus célèbre et sa carrière aurait pris une autre tournure si comme prévu initialement il avait joué le rôle d'Obiwan Kénobi dans le 1er épisode de la première triologie Star Wars de G. Lucas, le film en aurait gagné en crédibilité.
Si cette section vous a plu, je peu chercher d'autres films choisi pour leurs intérêts historique et martial .
Si cette section vous a plu, je peu chercher d'autres films choisi pour leurs intérêts historique et martial .
Dernière édition par little sterling le Ven 8 Mai 2009 - 12:16, édité 2 fois
Re: des Arts Martiaux au 7 ème Art
Kyuzo MIFUNE fut un des plus célèbres 10ème dan du Kodokan et le professeur, entre autres de Minoru MOCHIZUKI.
Toshiro MIFUNE fut un élève de la Katori Shinto Ryu et était titulaire, parait-il, d'un 6ème dan. Ce qui est sur c'est qu'il a un trés bon niveau en Ken-Jitsu et Iai-Jitsu comme on peut le constater dans tous les films qu'il a tourné.
Il a eu comme professeur Yushio SUGINO que j'ai eu le plaisir de rencontrer. Voir le lien suivant où vous trouverez une photo concernant ces deux personnes :
https://ecolefrancaisedebudo.forumperso.com/les-grands-maitres-rencontres-f24/yushio-sugino-grand-maitre-de-la-katori-shinto-ryu-t47.htm
Toshiro MIFUNE fut un élève de la Katori Shinto Ryu et était titulaire, parait-il, d'un 6ème dan. Ce qui est sur c'est qu'il a un trés bon niveau en Ken-Jitsu et Iai-Jitsu comme on peut le constater dans tous les films qu'il a tourné.
Il a eu comme professeur Yushio SUGINO que j'ai eu le plaisir de rencontrer. Voir le lien suivant où vous trouverez une photo concernant ces deux personnes :
https://ecolefrancaisedebudo.forumperso.com/les-grands-maitres-rencontres-f24/yushio-sugino-grand-maitre-de-la-katori-shinto-ryu-t47.htm
IP MAN
Tous le monde connaît Bruce Lee mais beaucoup moins Ip Man qui a été un de ses maître durant 5 ans dans les années 50. Je vous propose un film retraçant une partie de sa vie
Titre : Ip Man
Titre anglais : The Legend of Yip Man
Réalisation : Wilson Yip
Sénario : Edmond Wong
Production : Raymond Wong
Pays d'origine : Hong Kong
Genre : Action, biographie, historique
Durée : 1h45
Acteurs :
- Donnie Yen dans le rôle de Ip Man
- Simon Yam dans le rôle de Zhou Qing Quan
- Siu-Wong Fan dans le rôle de Jin Shan Zhao
- Ka Tung Lam dans le rôle de Li Zhao
- Yu Xing dans le rôle de Master Zealot Lin
- You-Nam Wong dans le rôle de Shao Dan Yuan
- Chen Zhi Hui dans le rôle de Master Liao
- Sammo Hung Kam-Bo
- Mallika Sherawat
Dans la Chine du sud des années 30, le grand maître Ip Man suscite l’admiration de tous ; il est la référence absolue des écoles de kung-fu de la ville de Foshan. Modeste et généreux, sifu Ip Man préfère toutefois se consacrer à une vie sereine et paisible. Il répond poliment aux duels et met tranquillement ses adversaires au tapis, sans effort mais toujours avec grand respect. Avec l’arrivée des Japonais et la terrible occupation marquée par les privations et les humiliations, Ip Man doit travailler pour survivre et nourrir sa famille. C’est alors une période de questionnement et de remise en cause, mais aussi l’occasion de mettre son art martial à l’œuvre.
Avis : Librement inspiré de la vie du grand maître éponyme, le film fabrique une légende dorée qui ne retient subjectivement que les ingrédients qui établissent les héros dignes des films de kung-fu. Sans faille et sans reproche, le personnage est paré de vertus pour se battre avec la quiétude et la conscience sereine.
L’histoire montre une réalité un peu plus tourmentée. C’est le danger de ces biographies qui prêchent dans un contexte fidèle et exact, mais détournent la vérité sur des points précis. En l’occurrence la vie et l’œuvre de ce maître de kung-fu. Car la reconstitution de l’époque est on ne peut plus soignée : quelques rues de Shanghai ont servi à recréer le Foshan des années 1930 et l’entreprise de coton, importante dans le récit, a été entièrement construite pour les besoins du tournage, à partir d’un vieil entrepôt. Les scènes de rue comme les intérieurs, des costumes aux véhicules en passant par les enseignes publicitaires ou le mobilier, tout est remarquablement restitué.
Pour gagner en authenticité, le plus vieux fils de Ip Man a servi de consultant sur le plateau, et l’ambiance historique est rehaussée par une photographie soignée, avec une agréable patine comme sur les clichés jaunis des vieux albums. S’ajoute la véracité de la base du scénario, un point de départ original et excellent : Ip Man était en effet un maître incontesté du Wing Chun, art martial du Sud de la Chine vieux de plus de trois siècles ; il aurait refusé d’enseigner ses techniques aux Japonais et il s’est bel et bien enfui à Hong Kong en 1949. Pour le reste, tout n’est que fantasme pour alimenter le mythe.
Sur le fond, on pourrait presque parler de propagande. Le conflit sino-japonnais est encore douloureux dans les mémoires. Tout comme dans le cinéma occidental, où l’Allemand est resté l’affreux de service pendant quelques décennies, le Japonais est encore bien mal loti dans la culture historique chinoise. C’est donc un violent réquisitoire contre l’occupation, qu’il est difficile de blâmer au regard de la réelle dureté des faits.
C’est aussi et surtout, une très belle galerie de personnages, qui renforce l’immersion culturelle et le réalisme de ce film. Simon Yam incarne l’image de cette Chine qui s’occidentalise en faisant fortune avec le commerce européen ; c’est particulièrement pertinent dans le Fochan des années 1930. Complet gris et chapeau mou, son personnage est un peu fade à côté de tant d’action, mais son rôle est intéressant. Gordon Lam est également très bon dans son rôle de policier en manque d’autorité qui devient collaborationniste pour les Nippons, avec un mélange de fierté pour son maigre pouvoir et de frustration nationaliste. 'Lust, Caution' a abordé récemment ce genre de personnage peu glorieux ; il est étonnant de voir au cinéma cette forme d’autocritique sur le collaborationnisme. Enfin, les bandits du Nord qui rivalisent avec le maître et reviennent semer la pagaille à plusieurs reprises, n’ont pas un rôle anodin. Ils symbolisent l’anarchie de la Chine, embourbée dans les guerres civiles après la chute de l’Empire. Il est d’ailleurs plus intéressant (comme toujours) de voir le film en version originale, pour s’amuser des contrastes entre le cantonnais et le mandarin…
Au-delà de ces considérations historiques et culturelles, Ip Man est aussi (et surtout !) un film de kung-fu. Et à ce titre, il se place bien haut parmi les productions de ces dernières années. C’est une excellente réussite qui réunit tous les ingrédients classiques de ce genre cinématographique : un brin d’humour potache, de la tension mélodramatique, et des combats sous toutes les formes (épée, bâton, main nue, etc.). Le spectacle est d’ailleurs fort peu novateur dans l’ordre des joutes, avec une gradation très linéaire. La présence de l’occupant japonais est en revanche l’occasion de changer d’ambiance et de se confronter à de nouveaux styles. Hioyuki Ikeuchi incarne le général Miura, savoureux monument de férocité intériorisée, de rage contenue, le genre de méchant avec de l’honneur qui inspire le respect… une pointure évidemment à la hauteur de Ip Man.
Tout simplement, la réussite de ce film c’est Ip Man lui-même. Créer un vrai héros de cinéma, attachant et charismatique, n’est pas chose aisée. Donnie Yen signe une performance impeccable dans sa quatrième collaboration avec Wilson Yip. Il combat avec nonchalance, avec la maîtrise impassible de celui qui n’a plus rien à prouver. Ip Man est fascinant parce que Donnie Yen lui donne toute sa puissance dans une clairvoyante économie de gestes et de paroles. Il façonne un héros qui reste longtemps dans l’esprit bien au delà de la projection : c’est un signe qui ne trompe pas !
Ip Man est un beau sujet, qui reste dans l’air du temps. Il y aura une suite, c’est confirmé, centrée sur la carrière hongkongaise de Ip Man. Après 1949, le maître entraîne l’idole de Hong Kong : Bruce Lee ! L’événement est attendu avec impatience. Wong Kar Wai ne désespère pas non plus de s’atteler à sa propre vision de la biographie du maître. Cela a d’ailleurs valu un drôle de conflit autour du titre pendant le tournage, Wong Kar Wai refusant de voir cette version s’appeler Grandmaster Ip Man, titre sur lequel il a (avait ?) ses propres vues.
Pour résumer, Wilson Yip signe un petit bijou qui allie avec bonheur les ficelles habituelles des films de kung-fu, une reconstitution intelligente d’une période historique trouble et la mise en valeur, certes forcée, d’un personnage qui méritait bien de revivre dans les salles obscures. Vivement la suite…
Critique écrite par François Drémeaux de hkcinemagic.com
Sources:
Wikipédia
allo cine
C cinérie
Dailymotion
newsasia fansub
Pour voir le film:
https://www.dailymotion.com/playlist/xv7qx_sterlinglepetit_ip-man
BON FILM
Titre : Ip Man
Titre anglais : The Legend of Yip Man
Réalisation : Wilson Yip
Sénario : Edmond Wong
Production : Raymond Wong
Pays d'origine : Hong Kong
Genre : Action, biographie, historique
Durée : 1h45
Acteurs :
- Donnie Yen dans le rôle de Ip Man
- Simon Yam dans le rôle de Zhou Qing Quan
- Siu-Wong Fan dans le rôle de Jin Shan Zhao
- Ka Tung Lam dans le rôle de Li Zhao
- Yu Xing dans le rôle de Master Zealot Lin
- You-Nam Wong dans le rôle de Shao Dan Yuan
- Chen Zhi Hui dans le rôle de Master Liao
- Sammo Hung Kam-Bo
- Mallika Sherawat
Dans la Chine du sud des années 30, le grand maître Ip Man suscite l’admiration de tous ; il est la référence absolue des écoles de kung-fu de la ville de Foshan. Modeste et généreux, sifu Ip Man préfère toutefois se consacrer à une vie sereine et paisible. Il répond poliment aux duels et met tranquillement ses adversaires au tapis, sans effort mais toujours avec grand respect. Avec l’arrivée des Japonais et la terrible occupation marquée par les privations et les humiliations, Ip Man doit travailler pour survivre et nourrir sa famille. C’est alors une période de questionnement et de remise en cause, mais aussi l’occasion de mettre son art martial à l’œuvre.
Avis : Librement inspiré de la vie du grand maître éponyme, le film fabrique une légende dorée qui ne retient subjectivement que les ingrédients qui établissent les héros dignes des films de kung-fu. Sans faille et sans reproche, le personnage est paré de vertus pour se battre avec la quiétude et la conscience sereine.
L’histoire montre une réalité un peu plus tourmentée. C’est le danger de ces biographies qui prêchent dans un contexte fidèle et exact, mais détournent la vérité sur des points précis. En l’occurrence la vie et l’œuvre de ce maître de kung-fu. Car la reconstitution de l’époque est on ne peut plus soignée : quelques rues de Shanghai ont servi à recréer le Foshan des années 1930 et l’entreprise de coton, importante dans le récit, a été entièrement construite pour les besoins du tournage, à partir d’un vieil entrepôt. Les scènes de rue comme les intérieurs, des costumes aux véhicules en passant par les enseignes publicitaires ou le mobilier, tout est remarquablement restitué.
Pour gagner en authenticité, le plus vieux fils de Ip Man a servi de consultant sur le plateau, et l’ambiance historique est rehaussée par une photographie soignée, avec une agréable patine comme sur les clichés jaunis des vieux albums. S’ajoute la véracité de la base du scénario, un point de départ original et excellent : Ip Man était en effet un maître incontesté du Wing Chun, art martial du Sud de la Chine vieux de plus de trois siècles ; il aurait refusé d’enseigner ses techniques aux Japonais et il s’est bel et bien enfui à Hong Kong en 1949. Pour le reste, tout n’est que fantasme pour alimenter le mythe.
Sur le fond, on pourrait presque parler de propagande. Le conflit sino-japonnais est encore douloureux dans les mémoires. Tout comme dans le cinéma occidental, où l’Allemand est resté l’affreux de service pendant quelques décennies, le Japonais est encore bien mal loti dans la culture historique chinoise. C’est donc un violent réquisitoire contre l’occupation, qu’il est difficile de blâmer au regard de la réelle dureté des faits.
C’est aussi et surtout, une très belle galerie de personnages, qui renforce l’immersion culturelle et le réalisme de ce film. Simon Yam incarne l’image de cette Chine qui s’occidentalise en faisant fortune avec le commerce européen ; c’est particulièrement pertinent dans le Fochan des années 1930. Complet gris et chapeau mou, son personnage est un peu fade à côté de tant d’action, mais son rôle est intéressant. Gordon Lam est également très bon dans son rôle de policier en manque d’autorité qui devient collaborationniste pour les Nippons, avec un mélange de fierté pour son maigre pouvoir et de frustration nationaliste. 'Lust, Caution' a abordé récemment ce genre de personnage peu glorieux ; il est étonnant de voir au cinéma cette forme d’autocritique sur le collaborationnisme. Enfin, les bandits du Nord qui rivalisent avec le maître et reviennent semer la pagaille à plusieurs reprises, n’ont pas un rôle anodin. Ils symbolisent l’anarchie de la Chine, embourbée dans les guerres civiles après la chute de l’Empire. Il est d’ailleurs plus intéressant (comme toujours) de voir le film en version originale, pour s’amuser des contrastes entre le cantonnais et le mandarin…
Au-delà de ces considérations historiques et culturelles, Ip Man est aussi (et surtout !) un film de kung-fu. Et à ce titre, il se place bien haut parmi les productions de ces dernières années. C’est une excellente réussite qui réunit tous les ingrédients classiques de ce genre cinématographique : un brin d’humour potache, de la tension mélodramatique, et des combats sous toutes les formes (épée, bâton, main nue, etc.). Le spectacle est d’ailleurs fort peu novateur dans l’ordre des joutes, avec une gradation très linéaire. La présence de l’occupant japonais est en revanche l’occasion de changer d’ambiance et de se confronter à de nouveaux styles. Hioyuki Ikeuchi incarne le général Miura, savoureux monument de férocité intériorisée, de rage contenue, le genre de méchant avec de l’honneur qui inspire le respect… une pointure évidemment à la hauteur de Ip Man.
Tout simplement, la réussite de ce film c’est Ip Man lui-même. Créer un vrai héros de cinéma, attachant et charismatique, n’est pas chose aisée. Donnie Yen signe une performance impeccable dans sa quatrième collaboration avec Wilson Yip. Il combat avec nonchalance, avec la maîtrise impassible de celui qui n’a plus rien à prouver. Ip Man est fascinant parce que Donnie Yen lui donne toute sa puissance dans une clairvoyante économie de gestes et de paroles. Il façonne un héros qui reste longtemps dans l’esprit bien au delà de la projection : c’est un signe qui ne trompe pas !
Ip Man est un beau sujet, qui reste dans l’air du temps. Il y aura une suite, c’est confirmé, centrée sur la carrière hongkongaise de Ip Man. Après 1949, le maître entraîne l’idole de Hong Kong : Bruce Lee ! L’événement est attendu avec impatience. Wong Kar Wai ne désespère pas non plus de s’atteler à sa propre vision de la biographie du maître. Cela a d’ailleurs valu un drôle de conflit autour du titre pendant le tournage, Wong Kar Wai refusant de voir cette version s’appeler Grandmaster Ip Man, titre sur lequel il a (avait ?) ses propres vues.
Pour résumer, Wilson Yip signe un petit bijou qui allie avec bonheur les ficelles habituelles des films de kung-fu, une reconstitution intelligente d’une période historique trouble et la mise en valeur, certes forcée, d’un personnage qui méritait bien de revivre dans les salles obscures. Vivement la suite…
Critique écrite par François Drémeaux de hkcinemagic.com
Sources:
Wikipédia
allo cine
C cinérie
Dailymotion
newsasia fansub
Pour voir le film:
https://www.dailymotion.com/playlist/xv7qx_sterlinglepetit_ip-man
BON FILM
Re: des Arts Martiaux au 7 ème Art
Tres bien, le film,
voire mieux que 'fighter in the wind',
toujours romancée, la vie de nos grands maitres...
voire mieux que 'fighter in the wind',
toujours romancée, la vie de nos grands maitres...
kempo manu- Nombre de messages : 83
Age : 53
Localisation : Montpellier (34)
Date d'inscription : 30/07/2008
SANJURO
Je déterre ce post pour vous proposer un autre film avec Toshiro Mifune sur Mégavidéo:
SANJURO
Réalisation et montage : Akira Kurosawa.
Scénario : Akira Kurosawa, Ryuzo Kikushima, Hideo Oguni, d'après le roman de Shugoro Yamamoto Jours de Paix.
Directeurs de la photographie : Fukuzo Koizumi, Takao Saito (35 mm ; TohoScope ; noir et blanc)
Musique : Masaru Sato
Producteurs : Tomoyuki Tanaka, Ryuzo Kikushima
Société de production : Kurosawa Productions, Toho
Société de distribution : Toho
Interprétation :
Toshiro Mifune (Sanjuro Tsubaki, ronin)
Tatsuya Nakadai (Hanbei Muroto, samouraï, bras droit du gouverneur de la police Kikui)
Yuzo Kayama (Iori Izaka, le chef des jeunes samouraïs)
Takashi Shimura (le majordome Kurofuji)
Kamatari Fujiwara (Takebayashi, son allié)
Durée : 1h36
Synopsis : Le samouraï rônin Sanjuro Tsubaki prend sous son aile une bande de jeunes guerriers inexpérimentés et les aide à déjouer un complot contre le chambellan. Jouant de ruse avec les conspirateurs, Sanjuro se révélera un tacticien hors pair, avant de se confronter avec le redoutable Muroto, bras droit du chef des comploteurs.
...
.Citation: ...[ on ne peut guère douter des idées anti-militaristes et pacifistes de Kurosawa, qui n'utilise dans aucun de ses films la violence à fins purement gratuites. Les hommes qui se battent dans les films de Kurosawa le font parce qu'ils sont obligés de le faire, et n'éprouvent aucune satisfaction après la victoire. Au contraire, ils sont désolés ou se fondent en excuses (Sugata Sanshiro dans La légende du grand judo, Kambei dans Les Sept samouraïs, Goro Murakami dans Chien enragé...)
Les deux films qui mettent en scène Sanjuro Tsubaki sont particulièrement jouissifs, et les effets comiques souvent irrésistibles. Les films violents, qui pensent montrer la puissance et la virilité, deviennent ridicules après des parodies de ce genre...]
Synopsis complet du film à ne pas lire si vous avez l'intention de visionner ce film puisqu'il révèle les moments clef du scénario. je met tout de même ce lien puisque la critique ci-dessus en ait tirée.
http://mathieu.perrin.free.fr/sanjuro.html
Et maintenant place au film
Le Lien directe: http://www.megavideo.com/?v=R2U12KN0
Ps chez mégavidéo , le visionnage est limité, lorsque cela intervient, il suffit de débrancher et rebrancher son "routeur" , attendre que la ligne internet revienne (environs 1 minute) recharger la page en ayant pris soins auparavant de repérer avec le compteur ou vous en êtes du film en générale 72 min soit 1h10.
Si le film est régulièrement entrecoupé c'est soit que votre ordi ou configuration est trop légère, soit que le serveur mégavidéo est surpeuplé, dans ce cas, envoyer la vidéo, mettre sur pause durant un petit quart d'heure avant de déguster.
Bon film.
SANJURO
Réalisation et montage : Akira Kurosawa.
Scénario : Akira Kurosawa, Ryuzo Kikushima, Hideo Oguni, d'après le roman de Shugoro Yamamoto Jours de Paix.
Directeurs de la photographie : Fukuzo Koizumi, Takao Saito (35 mm ; TohoScope ; noir et blanc)
Musique : Masaru Sato
Producteurs : Tomoyuki Tanaka, Ryuzo Kikushima
Société de production : Kurosawa Productions, Toho
Société de distribution : Toho
Interprétation :
Toshiro Mifune (Sanjuro Tsubaki, ronin)
Tatsuya Nakadai (Hanbei Muroto, samouraï, bras droit du gouverneur de la police Kikui)
Yuzo Kayama (Iori Izaka, le chef des jeunes samouraïs)
Takashi Shimura (le majordome Kurofuji)
Kamatari Fujiwara (Takebayashi, son allié)
Durée : 1h36
Synopsis : Le samouraï rônin Sanjuro Tsubaki prend sous son aile une bande de jeunes guerriers inexpérimentés et les aide à déjouer un complot contre le chambellan. Jouant de ruse avec les conspirateurs, Sanjuro se révélera un tacticien hors pair, avant de se confronter avec le redoutable Muroto, bras droit du chef des comploteurs.
...
.Citation: ...[ on ne peut guère douter des idées anti-militaristes et pacifistes de Kurosawa, qui n'utilise dans aucun de ses films la violence à fins purement gratuites. Les hommes qui se battent dans les films de Kurosawa le font parce qu'ils sont obligés de le faire, et n'éprouvent aucune satisfaction après la victoire. Au contraire, ils sont désolés ou se fondent en excuses (Sugata Sanshiro dans La légende du grand judo, Kambei dans Les Sept samouraïs, Goro Murakami dans Chien enragé...)
Les deux films qui mettent en scène Sanjuro Tsubaki sont particulièrement jouissifs, et les effets comiques souvent irrésistibles. Les films violents, qui pensent montrer la puissance et la virilité, deviennent ridicules après des parodies de ce genre...]
Synopsis complet du film à ne pas lire si vous avez l'intention de visionner ce film puisqu'il révèle les moments clef du scénario. je met tout de même ce lien puisque la critique ci-dessus en ait tirée.
http://mathieu.perrin.free.fr/sanjuro.html
Et maintenant place au film
Le Lien directe: http://www.megavideo.com/?v=R2U12KN0
Ps chez mégavidéo , le visionnage est limité, lorsque cela intervient, il suffit de débrancher et rebrancher son "routeur" , attendre que la ligne internet revienne (environs 1 minute) recharger la page en ayant pris soins auparavant de repérer avec le compteur ou vous en êtes du film en générale 72 min soit 1h10.
Si le film est régulièrement entrecoupé c'est soit que votre ordi ou configuration est trop légère, soit que le serveur mégavidéo est surpeuplé, dans ce cas, envoyer la vidéo, mettre sur pause durant un petit quart d'heure avant de déguster.
Bon film.
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